On a participé au Paris Nice Challenge
Le 15/03, notre agence de voyages cyclistes a pris le départ du Paris-Nice Challenge. On vous raconte notre expérience sur les routes du peloton professionnel.
Paris Nice Challenge : la cyclosportive d'une étape mythique
Le 15 mars dernier, notre équipe a eu la chance de participer au Paris Nice Challenge, un événement cycliste incontournable pour les passionnés de vélo de route. À la veille de la dernière étape professionnelle de la course Paris Nice, nous avons roulé sur le même parcours que les pros, dans un décor aussi exigeant que grandiose.
Une journée qui commence tôt (et sous la pluie)
Préparation | 06h30
C’est dans une ambiance encore endormie que nous avons préparé nos vélos. Le ciel est chargé, et la météo ne semble pas vouloir nous faciliter la tâche. À 07h30, le départ est donné. Malgré la pluie persistante, l’excitation est là : 130 km et 2500 m de dénivelé positif nous attendent.
Dès les premiers kilomètres, le peloton se forme. On y croise même l’ancien maillot jaune du Tour de France, Thomas Voeckler, venu lui aussi relever le défi. Une présence inspirante qui donne le ton de la journée.
Des cols mythiques à gravir
Le début des difficultés | 09h00
Au kilomètre 50, les choses sérieuses commencent. Le peloton explose dès les premières rampes du Col de la Porte : 7 km à 7,2 %. Les jambes brûlent, les visages se ferment. Le vrai Paris-Nice commence ici. Sous la pluie, la descente est technique, mais aussi superbe, la route serpente à travers les paysages typiques de l’arrière-pays niçois.
On traverse quelques villages pittoresques avant d'enchaîner avec la Côte de Peille : 6,5 km à 6,9 %, tout aussi exigeante.
La fatigue commence à se faire ressentir, les jambes sont lourdes. Après 30min d'effort, on bascule enfin dans la descente. Quelques hectomètres plus loin, un virage à gauche pourrait nous amener vers le col de la Madone, ça sera pour une autre fois.
Un petit groupe de 10 cyclistes se regroupent au sommet et on se lance dans la descente ensemble. Cette fois-ci la descente est rapide, tout le monde prend ses relais, la route a été refaite et la visibilité excellente, les nuages ont disparu au profit de quelques rayons de soleil bienvenus. On longe les hauteurs de Monaco et traverse le village de La Turbie. Le panorama est sublime, on profite de la vue sur la Méditeranée.
Le col d'Èze, le mur des 4 chemins, puis la fierté à l'arrivée !
Arrivée à Nice | 13h00
Le spectacle reste de courte durée. On rejoint le pied du Col d’Èze, et c’est un nouveau mur qui se présente devant nous : certaines rampes culminent à 13 %. On jette nos dernières forces dans la bataille, les encouragements des quelques spectateurs sur le bord de la route font l'effet d'un boost, on bascule à nouveau.
Les kilomètres s’accumulent, les visages sont marqués, mais l’envie reste intacte. On roule là où les pros joueront la victoire le lendemain. Dernier défi avant de rejoindre la ligne d'arrivée: le Col des 4 Chemins, 3,6 km à 8,8 %, avec un kilomètre à plus de 13 % de moyenne. Un final explosif qui demande tout ce qu’il reste dans les jambes. Les gels ne semblent plus faire effet, on est collé, on lève la tête, tout le monde zigzague sur cette dernière rampe. Encore quelques mètres ... Ça y'est, on l'a fait !
On redescend, direction la corniche pour franchir la ligne d'arrivée tracée sur la promenade des Anglais. On termine avec le même petit groupe, formé un peu plus tôt au sommet du la Côte de Peille, fatigués mais fiers de cette performance. Participer au Paris-Nice Challenge, c’est vivre l’intensité d’une course cycliste, mais aussi le partage, l’effort collectif, et cette passion commune du cyclisme. La découverte de cette région nous a donné de nombreuses idées pour vous proposer un nouveau voyage à vélo parmi notre catalogue. Notre traversée des Alpes s'élancera également de Nice pour rejoindre Annecy, rejoignez le peloton KoMunity !
Le lendemain, ce sont les pros qui ont bouclé cette étape mythique. On a vu l’Américain Matteo Jorgenson remporter le classement général pour la seconde fois d'affilée devançant l'allemand Florian Lipowitz et le néerlandais Thymen Arensman, tandis que Magnus Sheffield s’imposait sur l’étape niçoise.
